Parce que l'arbre avec ses mains
Qui barbouillent le ciel
Avec ses éclats de rires verts
Jetés à nos ensorcelées pupilles
Parce que le trait des perruches
Dans leurs envols peinturlurés
Aux couleurs du temps baigné de songes
Tour à tour de guet entre deux choses
Parce que la gorge des chants en colimaçons
Où saigne le soleil de tous ses scintillements
Qu'une magie saupoudre d'une moitié de soi
Et qui se détache de tout ce qui l'assaille
Parce que l'ombre en dentelle sous les tempos des vents
Et la fleur et la flaque et les enfants sourires
Aux mille cultures emportées par les jeux
Et les bavardages des rires en balançoires
Parce que la poésie des joues aux chocolats
Dans la constellation des pirouettes avant de choir
Et le papillon passant en ailes et arabesques
Qui comme eux ici colorent le monde
Et parce que nous y tissons nos métiers de jongleurs
De mots d'oreilles au plein cœur des langages secrets
Celui de l'amour en sa maison lumineuse
Pour être le berceau de nos musiques à offrir
...
© Schawn
le 20 Mai 2024
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