Nos chants emplis de grains
Sont des lignes aux yeux filaires
Faites d'immenses vagues
Par la chair aux silences rachetées
Le cœur se perd sous leurs ciels
Sans ôter aux satellites ni aux astres
Les cieux sont des lieux d'amnésie
Le vent les prend en traversant le monde
Manteau de terre forgé de moi
Et de coups de pluies et de soleil
Dans l'horoscope du temps
Et des respirations transformées
Où sont tombés mille dialectes
Qui eux colorent les choses
Comme des grands bruits d'images
De part les trois moitiés
Aux bouillonnements des saisons
Prend la présence
C'est un innocent calcul
Dans nos cécités sans issu
…
© Schawn
Le 21 Mai 2025
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