Depuis que le mauvais pullule
Et que le bon est rare
Le battement de nos mots
Supportent leurs peines
Des fixités des choses
Si éphémères des modes à vendre
Et l'abondance des leurres
Qu'elles offrent en multitudes
Ainsi le monde est envahi
De milliards de moi
Comme des initiales qu'on grave
Sur l'écorce avec laquelle on grandit
Il y a une volupté à ainsi se toucher
Partout en soi-même reconnu
Pour y voir s'y détacher son libre
En perpétuelles agitations du dire
Sautillements fugitifs
Voir intenses que l'ensemble
D'un tout dehors au dedans
D'un égo qui l'anime
Et qui souffre d'avoir
Enfin une vue plus nette
Délivrée du nécessaire
Que prend l'un sur l'autre
Pour se demander quel coté fait naitre
Chaque couleur nouvelle et se dire
Que le bonheur est cette disposition
Qui change tout constamment
Dans une beauté naturelle en un
Délire à deux où elle se pose
Et laine pour qui lui parle et garde
Sa fuite nécessaire consacrée à sa quête
En évitant que ses écrits s'orientent
Dans l’habitude de leurs retards
Toujours attentifs aux hiers agités
De leur bientôt ou de leur naguère
Révélés perplexes dans nos pauvres images
Plongées dans leurs révélateurs
Et qui se fixent en pages dans l'espoir
Qu'une poésie en elle reste au milieu
...
@ Schawn
le 07 Mai 2024
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