L'œil du poème
Attise l'insoupçonné
Une rose émerge de ses torrents
Comme ses épines froides éparpillées
Sa voix en sa forme est lumière
Paresse lente d'un printemps encore froid
L'ombre et sa cause couchés ensemble
Amis de l'aube et du couchant
Chercheur en elle une beauté déborde
Eveil et chant d'une très vieille tradition
Transmise par l'azur des millénaires
Où s'épanouissent le gré des saisons
Leurs vers impriment l'oubli du temps
Visions cachées dans un ailleurs
D'une moitié de magie inconnue
Qui pourra rompre leurs cocons repos
Face à face élargi
Dans se qui resplendit
Où on apprend à voir
L'intense charge de leurs tours
...
© Schawn
Le 30 Mars 2025
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