Tout petit comme ça
Ne pourra pas se présenter
Au printemps et nananére
Il lui faudra donc vivre
D'un rire qui n'est pas
Le sien
Lui le non vigilant
A la plume détrempée
Comme le chant des bassines
Et des sans soleil capitalisés
Aux connaissances enracinées
De ce que crée le vrai d'artiste
La salive de ses mots
N'est qu'une bave assoupie
Dans sa barque nénuphiante d'immondée vaseuse
Trop con pour l'enseigne
De leurs galops
A voir Nietzsche qui s'avance
Tout enlacé de cuir
Et des censures avec force
Comme on s'aime
Leurs pov doigts s'emparent donc
De ce trou
Rien que pour y voir clair
Sans tenter d'y remuer le feu
Des mots qui nécessitent du bleu
Pour s'envoler rieurs aussi légers que plumes
Du coup rien en eux
Pour coincer leurs bulles
Sous la vase des petits sourires
Pourtant tout des crues immenses
Rappelle que l'or
Ne se soucie point du fil
Des rivières des mots où il se noie
Trouver en eux pépites n'est qu'ailes
De pauvres sans l'en demains
Mais néanmoins trouveurs des printemps perpétuels
D'ailleurs certain des mêmes diront que ça n'existe pas
...
© Schawn
le 31 janvier 2024
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