Nos mélopées poétiques n'ont plus d'air
Elles empruntent à nos appareillages
Les mêmes tintements de chaines que les entravés
Tristesse accablante de tout cet attirail
Liquidant irrévocablement toutes les autonomies
D'un e-silence profond de tablettes
La poésie tactile caresse désormais ses murs
Pour chasser le désert de sa demeure
Lourde sous son bouclier et ses tours de guets
On la voit torturée à l'affut
Dans son gras minuit du monde
En grand écran où tout tremble à hurler
C'est l'obscur sans cesse à venir
Sans cesse à ronger de ces mêmes glissades
A l'index où tout est à pleurer
Pauvreté mécanique déprimante
Qui congèle le monde climatisé
De petits billets verts aux poses
De businessmen ridicules
Où vers mornes et pénibles
Sont sous domination de l'enténébré
Qui s'enferme derrière de faux remparts
Remplis de nos sombres responsabilités
Et lamentables lâchetés qui nous engloutissent
...
© Schawn
le 24 Mars 2023
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