Tout ce qui peut amener à être
Comme un poème bouscule des mots pris
Entre cœur de ciel et terre d'esprit
Pour prendre le large comme une aube jetée
Vaste sur l'horizon des pensées
Qui peuvent commencer n'importe où
Où s’éclairent blanches les pages
Qui feront foyer l'origine
Dans le tremblé d'une lecture
Où des dits tapissent l'ombre
De vocables et de cris effrayants
Effaçant tous les fards des nuits méditées
Inévitables recueillements de l’âme
Seule avec elle même singulière
Et Universelle une fois entendue
Sur le chemin du temple d'or
tiens écoute
Au palais des sons la rouille
De soi lorsque l'autre fait sa cour
Au voyageur du matin qui caresse le fond
Piqué par les coups d'un pivert
Debout sous son bec à téter
Les écorces dans sa foret tachée de fauves
Ici même tienne dans ton oreille noyée
A son cœur plein piégé sous tes astres
Vois
Le bucheron qui salut tes moindres angoisses
Parmi ceux qui vivent et jouent
Foulant du pied les feuilles d'automne restées
Au printemps l'hypothétique d'un age plus triste
Pas magiques où germent nos amours
Belles sur les cartes des azurs et des branches
Et de ces plumages qui sourient au soleil
Dans cet œil où tout nait plus rien
Qu'un envol fait de délices aussi ample
Qu'on le croie dans l'éclair de sa flèche fuyante
Et que l'espace d'un temps soulève d'un vent
Tâtant de son air tes lèvres d'être aimé
Avec son jour sa semaine son mois son année
Transfiguré.e par les valises vides de contenu
Sans issue comme tes venues espionnes
A retourner ta bûche pour reconnaitre quel vrai du faux
On installe sa charge comme on ajoute son béton
Qui essaye son dire et ajoute au vacarme
Des bitumes des limousines des diamants et des bombes
Piétinant tous leurs colères en bouts de courses
De n'avoir pas le don qu'il faut
Ni la clef toujours close dans son encadrement
Mais où de paysages en paysages elle se dévoue quand même
Du haut de son petit caillou et où elle trône la poésie
...
© Schawn
le 21 Mars 2023
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