Toutes les saisons expriment une éloquence
Dévorent les yeux de qui les regarde
Elles soulèvent des questions
Allant de l'intime jusqu'au spectaculaire
Tant on craint de ne pas assez voir
L'agonie des pluies se moquent bien
Des couleurs trempées du rouillé
C'est des morceaux de vers qui chutent
Libres de tous ornements
Et qui crissent sous le talon
Même les cimes griffent ce ciel de doutes
Leurs plaintes toussent en confettis de parcs
Puis vient toute une troupe de mots debout
Pleurs condamnés aux sursis des façades
Comme des rideaux de tristesses aux immeubles gris
Alors tout devient simple comme une lenteur
Vide et décontenancée elle aussi
Comme marche un destin de verdure entre des barreaux
Au tempo des ages des jardins sans horizon
Où vont se reposer les cœurs désertés
...
© Schawn
le 21 Octobre 2022
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