© ABPV
Ce sang où passe un homme
Entre en lignes à l'heure des conviés
Pas à pas rampantes le long des pages
Avec l'entour pour toutes faims dévorées
Il y a toujours des yeux d'hier pour mettre bas
Qu'on épuisa à coups de foison
De mots verrous comme sont les perles
Aux creux brisés des souliers sombres
Langage est tu là dans ta hutte
Las des ciels où l'on te fait marcher
Antique tu serpente à pas si lent
Pour paysager des fables gisantes
Les plus pauvres toujours se taisent
Dans leurs chaines qui savent parler
Quand tombe la terre qui les portait
Les vainqueurs masqués dominent tout néant
Où sont les jours de nos bouches
Sinon dans leurs nuits qui soupirent
En degrés de hiéroglyphes
Nus dressés dans leurs chariots si étroits
Prompt à bercer chaque trahison
En chapelets d'idées révolus
Qu'ils nommeront sueurs de cœur
Dans leurs tristes sillons ridés
Sauvons ce qu'on peut de leurs cargaisons
Parfois le mystère fait l'esprit des hasards
Avec la grandeur de ce qu'ils attendent
Simplement pour atteindre non pour vaincre
Les poèmes restent des infortunés
Qui franchissent parfois les murs
Où chanteront longtemps
Les ombres où ils se pendent
...
© Schawn
Entre en lignes à l'heure des conviés
Pas à pas rampantes le long des pages
Avec l'entour pour toutes faims dévorées
Il y a toujours des yeux d'hier pour mettre bas
Qu'on épuisa à coups de foison
De mots verrous comme sont les perles
Aux creux brisés des souliers sombres
Langage est tu là dans ta hutte
Las des ciels où l'on te fait marcher
Antique tu serpente à pas si lent
Pour paysager des fables gisantes
Les plus pauvres toujours se taisent
Dans leurs chaines qui savent parler
Quand tombe la terre qui les portait
Les vainqueurs masqués dominent tout néant
Où sont les jours de nos bouches
Sinon dans leurs nuits qui soupirent
En degrés de hiéroglyphes
Nus dressés dans leurs chariots si étroits
Prompt à bercer chaque trahison
En chapelets d'idées révolus
Qu'ils nommeront sueurs de cœur
Dans leurs tristes sillons ridés
Sauvons ce qu'on peut de leurs cargaisons
Parfois le mystère fait l'esprit des hasards
Avec la grandeur de ce qu'ils attendent
Simplement pour atteindre non pour vaincre
Les poèmes restent des infortunés
Qui franchissent parfois les murs
Où chanteront longtemps
Les ombres où ils se pendent
...
© Schawn
le 15 Août 2015