La marche d'un œil chante
Ces visages sans nom des chemins
Qui se déplient aux creux même des visions
Qu'une mémoire aux aguets réécrit
D'un monde à l'autre son cœur
Comme un messager se lance
Dans sa loge de vents et lumières
Pour à demeure s'encager aux frissons
Et par des yeux au bout de soi criants
Cette vérité d'un nuage dans son lac occupé
A tendre l'oreille au miroir précipité
Dans les échos chasseurs d'un vaste ici
Et tout ce qu'ils créent en million de choses
Qui de leurs griffes devancent ta pupille
Pour mettre en mots sur le mur d'une page
Ce qu'un poète délivre d'amour silencieux
Quelle écoute voit leurs cernes de temps
Offertes aux nuits en parures magiques
Et aux constellations ces grands mouvements
Du langage des équinoxes et du jeu des saisons
Qui comme aux bois d'un cerf en ombres de phénix
Ou en breloques de brumes accrochées à la lune
Élargissent le cercle d'un regard profond
Qui boit sa place cérémonielle pour engendrer
Resplendissante une musique de silence
Qui médite des mondes baignés d'harmonies
Où tout lave ses ailes jour après jour
Pour s'épanouir en bouquets dans le très bon des peaux
...
© Schawn
le 20 Juillet 2024
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