En cette voix si affolée s’entend l’origineOubliée sous l’ouïe d’un songe au châle déchiré
Perdant ce qui l’unit à l’errance cabotine
De l’encre aux magiciennes paroles des chavirés
Si minces sont les joyaux de nos calligraphies
Dansantes comme des hanches au cabaret du vain
Vêtues de palabres qu’un verni frêle amplifie
Érodé par nos manières de jeux d’arlequins
Le navire croule au zéphyr de Cythère
Sous ses pieds les profondes plaintes des flots antiques
Et l’hypothèse étendue aux thermites austères
Qui seconde ses fiels cécités sémantiques
Aux cristaux l’étincelle se munit des louanges
S’empresse de couvrir l’écho d’un peignoir de soie
A l’apparat triste mêlé de poudre blanche
Trempé de silences que tout un cœur aperçoit
Les disettes des rancunes laissent voir leurs trames
Toujours lignes naviguent dans leurs vieux paysages
Avec son plein ciel fermement rempli de drames
Fardé d’oreilles courtisanes qui s’y dévisagent
Il lui faudra encore soutenir cette scène
Dans sa course aquatique et son ballet de larmes
Rire du rire des vastes horizons du larsen
Tel un éventail tatoué d’étranges vacarmes
...
© Schawn
le 12 Janvier 2010
le 12 Janvier 2010
