Au nœud de l’empan s’écoulent les yeux à fleur
Dans l’intime du corps à cœur sous l’écorce pelisse
Doit on tremper nos mots dans l’eau des couleurs
D’être si prés nous craignons l’embrasement si vaste
Il faut gravir les larmes d’un amour gravé
Chaque aurore est un ciel de mots bleus bavards pour fleurir
Et le clin muet crépusculaire nous offre sa pupille constellée
Alors la caresse d’une peau devient l’ampleur d’un couple éthéré
Même embuée au bord des lignes brodant le manteau d'un poème
Il faut gravir les larmes d’un amour gravé
...
© Schawn
le 18 Decembre 2007
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