© Schawn Décembre 2007
La parole errante se regarde avec un œil d’orfèvre
Gaudriole d’un baiser échappé dans l’univers visible
Dans sa robe de lumière elle se livre nue à nos cœurs
Déclaquemurée dans l’imaginaire de nos pupilles ouvertes
Ses sens en lèvres muettes déambulent leurs mots de braise
Aux longs cours des rythmes ensoleillés de notre seul azur
Que faire de nos rires en pleurs venant d’un joyau
Sinon les offrir en écrin comme un rêve voyageur
Toujours s’enfuyant dans d’autres formes en bouquets
Je bois ta pluie à l’aurore de mes joies mon chemin
Et tes rayons lumineux de lune au zénith de mes nuits
Le pouls du monde est ma maison où décroissent les jours
...
© Schawn
le 10 Decembre 2007
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