Loin des calendriers j’étais, laissant fuir
Le hululement berce la nuit qui la fait autre
Et sous la mansarde, entre gris et lune
Passait la vastitude en frémissements magiques
J’ai pensé à toi retranché dans les plis nocturnes
Dans cette cavale où l’autre n’est que lui-même
Et que les veilles nous déclament les bons souvenirs
Sans sommeil est la lampe au chevet des ombres
Puis j’ai bu les souffles des lumineuses ténèbres
Jeun de ciel sous les sanglots d’une langue astronomique
Ici filante parce qu’émissaire en firmament dialecte
Rachetée du silence en fuite par le vol de l’effraie
Ainsi l’étincelle de paix est tombée sous mon manteau
Le cœur enfin emplie de son butin en surprises muettes
Jades forgées à la respiration des chemins constellés
Que l’aube est venue saluer pas à pas de son édifiante lumière
...
© Schawn
le 29 Septembre 2007
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