Nos cœurs d’encre à l’infini rouage
élastiques mouvements
Ce voyage est un désir d’ailleurs
une absence présente
Et les mots du sommeil s’étirent
comme dans un sablier
Dans l’engrenage des pages
aux inventions tactiques
L’impulse des secondes
Est dans le pouls des veines
Comme l’espoir est à la proue
Une longueur d’avance
Cette trace dans l’écume du sillage
là même où je pose mes yeux
Edifiant l’éphémère empreinte
vivante entre l’allant et l’étai
Je suis là et mes pensées
Comme un soleil qui s'eclipse révèlent
Que chaque passage est une éternité
Qui savoure l’avant dans l’après
Faire naître l’instant qui
Chaque fois dévoile l’évolutif portrait
...
© Schawn
le 25 Octobre 2006
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