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C’est un jour feu vent froid emporté dans les yeux
Le pince oreille nourrit les pas glissés manifestes
Et nos souffles fumants défient et filent vers le haut
Traces et traces s’abandonnent aux trottoirs des croisés
Le monde a faim rock your own ta crainte de mourir
L’instant est poids dans chaque fibre tout le forgé geint
Où aller sinon esseulés dans nos restants de chairs tièdes
Et leurs craquements d’échos en petits cris semant le vain
Sommeil aux doigts les frileuses dorment en poches
Désaccords majeurs des paroles au puits d’une gorge gelée
Où est l’oiseau dans le labyrinthe du parc embastillé
Même le chat gris a fui le frêle taillis glacé de larmes
Un candélabre clignote en toussant puis relâche sa bride
Il fait plonger ici le clair obscur pétrifié de nos sangs
La lune n’aboie plus sur les bassins qui s’interrogent
Dans des messages qui s’accrochent aux restes plastifiés
C’est un jour feu vent froid emporté dans mon creux
Mon souffle fuyant sa ronde de tête aujourd’hui encore
De traces en traces s’abandonne aux fouloirs des croisés
Et je cherche un baiser pour me réchauffer… un baiser…
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© Schawn
Le 7 Janvier 2009