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C’est le flash d'une apogée silencieuse
Lieu orphelin dans les ailes de la nuit
Les rieuses ombres à tisser font le dais
Où se noie la morne tristesse des chevets
La première est porteuse des lents mirages
Cœur qui suit tu vois danser tout les gris
Dans ces froissements à charger les heures
Des clignotantes veilles electrances-ménagées
Qui sait pour qui traîne cette astronomie
Est ce la mort des lampyres en verts brisés
Ou l’or d’un plus lumineux sang qui clame
Ses humeurs dans sa seule demeure de peau
Compléter la terre contempler contempler
Des affres fleuves orpailler un nouveau verbe
Pour toi pour nous pour caresser le nu de la vie
Cet enfant qui vient souriant offrir son bouquet
C’est un bal suspendu au penchant du grandir
Qui prolonge sa musique d’une douce pensée
Miraculeuse somnolente silhouette drapée
Faite pour fleurir les iris où sommeille un mot
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© Schawn
le 18 Janvier 2009