C’est au bout du silence aux yeux des mots
Larmes cédées au lieu naviguant
Qu’en valse lente d’encre
Dans le lit éthéré elles vont
Leurs flots irriguant
Les fertiles sillons
Une étoile suffit à éclairer la nuit
Sur le patient humus des pages
Jetant toute son ombre
Dans l’interstice qu’un arbre
Hier décapité au printemps a légué
Loin devant vierge à la poupe
Les pas prudents foulés par grappes
De l'intime diurnal comme un esprit
Transportant l'oh des éblouis
En scilicet qui bénit les écumes
Plus légers dés lors que seul là
Feuille blanche est flot
Nager dans les rayons de l'aube
Un regard s'est entendre son baiser
Qui perle et ravi en pupilles
Clairvoyante hors le voyage de nuit
En avant toute La rose
Est nue sous le manteau
...
© Schawn
le 6 Mai 2008