
Une langue transparente peigne ses cheveux
L’ouie se déroule et doucement s’avance
Et l’on suit sa levé sur la coulée funambule
Où s’installe l’éphémère empreinte du clapotis
Entre l’envers qui se renverse en naissante giboulée
Sur la peau des questions où s’accroche l’écume
Et que la suivante suspendue au sablier emporte
La ronde de son rire au compte- goutte applaudit l’accalmie
Et on se laisse tomber dans la fraîcheur de ses draps bleus
Amoureux du tangage sans autre exigence que son total envol
Et l’on avance jusqu’à l’asphyxie des larmes du soleil
Une onde inonde le cœur qui corps à corps communie
La nage d’une écriture qui en sa solitude embrasse tout
...
© Schawn
le 28 Juillet 2008
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