L’aimant blanc des pleurs en cage
Et prouesses éclaboussées d’ailes captives
Se retranche fleurs claires en page
Endimanchées paresses de rimes lascives
Imitant la caresse des voies allants vers
Où se destine la fragile césure orale
Des fragments de pleines paroles chairs
Si l’absence s’est tue en ancres auditives
Dans la baie aux imaginaires festins
Où se repose le temps des cicatrices vives
Calcin de mots en son creuset si translucide
Vitrail du poète forgé d’un souffle pur
Et silicates lignes aux courbes du clepsydre
Quand la coction des rêves les flots houleux
Fait resplendir en ses reflets d’errances
Rude sevrage de simples souvenirs heureux
...
© schawn
le 03 Aout 2008
1 commentaires:
(...mise à jour des commentaires laissés anciennement sur ce texte et devenus inaccessibles faisant suite au déménagement de ce billet jusqu'ici...avec toutes mes excuses pour ce long retard... travail long et fastidieux...)
4 commentaires:
Anonyme a dit…
c'est la voix de léotard, n'est-ce pas... j'en suis toute bouleversée...
tes mots soulignent le déchirement.
j'attends le temps des cygnes,
au bord du lac, un signe.
a, à b
9 août 2008 11:44
S. a dit…
Votre texte, cette musique... Oui, beaucoup d'émotion.
10 août 2008 09:56
Maria-D a dit…
… comme j’aime vos « paroles chairs » et la voix brisée de Léotard… une symbiose à fleur de peau… une union qui fleure le beau… merci ... merci
Vous souvenez-vous… 7 ans le 25 de ce mois ... que cet oiseau de nuit s’envola pour l'éternité…
15 août 2008 15:52
Gaëna... a dit…
Y’a Léotard
Et un peu de soleil
J’ai bu tes mots
Un petit verre de rouge
Comme tu sais bien
M’emmener
Au pays des humains…
X
16 août 2008 23:04
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