samedi

...l'usage de l'Ô...

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Sangs mouillés de plumes à la dérive des rives
Au fil d’une encre lente ou clapotante
Ta demeure est nomade instant emporté
Sur le flot du temps qui lui poursuit son lit

Berges d’où pleuvent les vers du chant tendre
Qui jaillissent comme perles en mille cris de vie
Emporte moi en tes contrées aux multiples méandres
Dans tes colliers de cimes et fuites griffant l’azur

Conte moi les limbes de tes reflets changeants
Où la rosace des dialectes se brise en feuillés
Quand le ciel perce ta peau d’éclaboussements
Ondoyant des chevelures où dorment des écailles d’or

O veilleur du mouvement dans les larges cœurs
Ici comme hier noyés dans la citée des fous
Nés sur ton chemin en sublimes fleurs du désert
Mais qui charrie aussi la jalouse avarice des meuniers



...

© Schawn

le 21 Aout 2008


1 commentaires:

anciens commentaires: a dit…

(...mise à jour des commentaires laissés anciennement sur ce texte et devenus inaccessibles faisant suite au déménagement de ce billet jusqu'ici...avec toutes mes excuses pour ce long retard... travail long et fastidieux...)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

un large fleuve d'encre noire
un torrent de mots ciels
emporte jusque dans le limon
nos errances,
nos espérances,
nos naïves affluences
le courant est déraison...
mes pensées, en effluves

a, à b.

22 août 2008 00:51

Maria-D a dit…

"O veilleur du mouvement dans les larges cœurs"...
... merci ... et tendre pensée

22 août 2008 01:58

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