Aime frileux le silence allongé en ce monde
Teinté du luxe des visages bariolés de fêtes
Une blessure dont l’essaim de lumière fonde
Cette moisson de musiques aussi vaste qu’être
Qui agrandit le soleil du sang en l'intime des peaux
L’œil est mendiant d’or sauvage dans ses prières
Le cœur du monde est un chemin consolé d’eaux
Pèlerine ta terreur dans la sublime métamorphose
Partout endormie qui se réveille un jour majestueux
Transformant d’un plus clair l’ombre des choses
Du même tendre sentiment qui te fut offert
Et qui mieux qu’un baiser verse sa morphine
Dans les plis du temps où s’éternise un vers
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© Schawn
le 28 Aout 2008