samedi

...D'hier...

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Le claque langue comme un vers au palais
Au goût de chêne de vents et d’orages la goulée
Les miroirs bleus cillent surprises de squelettes
Dans un tourbillon prompt à divaguer
Sur le flot des questions qui en cycles veillent

Ondes courbes édifiées d’éclipses ta solitude rafle
"O" point d’eau avant la mer qui étale et retourne
S’offrir l’embrun des peaux usées
La vacillante ombre dans la plaie
Exigence du passé sur la fleur des heures
La force des vigueurs dépliée en oxygènes bolées

Est-ce un songe qui regagne sa coupole
Et se terre dans le jardin aux paupières closes
A l’envers en dérobée se faufilant dans sa fuite
Sous le manteau en ces miroirs qui ondoie
La morsure est ce qui en elle cherche place

Lenteurs où se logent les yeux humains
L’hier offrant au jour son crépusculaire
Ultimes étincelles nymphes électriques
Se noyant dans la nuit qui ne cesse de poindre
En invoquant l’alibi masqué du charme

Qui remue le dilemme jusqu'à la souffrance acuité
Et du pire prend la grimace et tombe en ses bras
Ce fut un lent déshabillage que tes chiens scrutent
Et tu n’as bu que la gâtine que ton rien décida
De mettre en bouteilles en restant impuissante

Tu as imaginé les sels des morsures qui ne furent jamais
Ni cotes ni phares et tu fis de tout un ignoble gâchis
Quatre ôtés de deux sans le dixième d’un soupçon
Et les cercles maintenant se renferment sur tes pleurs
Te rouleras tu dessous jalouse du silence des bateaux

Et je suis toujours là eau lucide t’offrant l’horizon
Regarde la cette seule invention
Sur lequel tu navigues dans le vide
A l’aplomb d’un printemps suspendu
Et le vent vient et des milliers d’enfants sont morts

De faim



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© Schawn

le 19 Avril 2008