
Atteindre l’étreinte infinie du calendrier des vagues
De l’abîme rapporter l’écume ronronnante des baisers
Suspendre sa caresse de peau sur l’autre peau de sable
En griffures faire son cœur phare se noyant dans ses ondes
Granit souvenir en embruns de bruine le paysage coule
Grandeurs des lenteurs tous les sels d’hier ici en plis naviguent
Sur la léchée des reflets va le nuancier des langueurs océanes
L’homme au ban du silence cherche son envol alors qu’il vole
Tout son chant est mouillé comme des lèvres amoureuses
Son corps est offrande lumineuse à la sereine complétude
...
© Schawn
le 11 Février 2008
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