samedi

Coeur éperdu



Oh toi l'oiseau pensée qui passe
Dans quelles courses aquatiques
Va l'aiguillon de nos douleurs

L'homme tire sa route d'un cri très long
Voyage pas plus long qu'un soupir
Une rose à son cœur éperdu

La mer soulève une peine des ombres
Blanche comme du sel sur la blessure
Enveloppée dans son manteau

Et on a beau guetter un signe
Les arbres devenus des ombres
Sous ces ciels sombres se pendent

A qui étaient ces mains ouvertes
Lançant leurs sébiles affamées
Aux fronts des délires sans appel

La mémoire du monde cause une fièvre
D'où des effarouchés s'enfuient
Masquant toutes lucidités

...
© Schawn
le 25 Avril 2018