photo satellite: Jurua River
De la ligne suis le lent tracé
Une poussière de clarté y luit
Elle ouvre l'entrée des temps tissés
Treillage de givres et de pluies
Ces vieilles amies aux gras sourires
Transportent leurs conquêtes aux aurores
Qui s'élèvent et s'étendent au lire
Toute la superficie d'un corps
Vivre sa peau de sa profonde chair
L'espoir peut être n'est que cela
Dans ce chemin baigné de clairs
Et d'ombres où s'élaborent là
Vois tu ce qu'elles trainent en vivant
Ainsi qu'un silence qui grandit
De se dresser du cœur aux vents
Pour parer chants et mélodies
De ta pupille en graine regardes
Les mots venus t'offrir un jour
De plus leur liberté de garde
Où l’ oh! serpente comme toujours
...
© Schawn
le 31 Octobre 2020
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