vendredi

tricot d'ombres

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http://kaleidoscriptum.blogspot.fr/2013/05/une-rose-son-cur-eperdu.html

Cet alphabet que ton œil épèle
Perce l’écran et cherche à se distraire
Il n'a rien eu à faire qu'attendre
Dans ce cérémoniale de la consommation

Quelle lanterne magique projette
Son feuillage dans le temps écoulé
A peine levé il y dessine ses racines
S'envole dans le persiflage des oiseaux

Des petits yeux dans l'obscurité
L’éclairent en soulevant les étoiles
Jouant avec les ombres où il est posé
Et leurs petites lumières vacillantes tricotées

Quelle eau te parle à l'oreille
Sinon le bruit d'un vif torrent
Aussi nettement que s'il fut proche
Une transparence donnée à observer

Architecture intacte dans l'instinct
Brodant le matin des nouveaux nés
Et l’éloquence des choses qui respirent
Où va et vient l'invisible échappée

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© Schawn
le 16 mai 2018


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Le 8 mai 2018 prés de  Willoughby Hedge