©Eugene Leroy
Une fleur vertébrale
Depuis un vase
Y précipice un ciel
Voyelles
Fin de stock
La réussite n'est plus à prendre
Pas même l'exigence d'apparat
Rigueur qui fait la sourde oreille
A force de concourir
En transpirant toutes nos fièvres
C'est à peine si nous aurions pu
Qu'il nous faut déjà rendre
Rien elle n'est plus rien
C'est à dire là où on la laissée
Écartelée aux heures passées
Que nous n'avions déjà plus
Dans son coin la honte
Veille de son petit sourire
Et nous rappelle
Ce que nous avions à y perdre
Comme ces petits morceaux de prés
Y précipice un ciel
Voyelles
Fin de stock
La réussite n'est plus à prendre
Pas même l'exigence d'apparat
Rigueur qui fait la sourde oreille
A force de concourir
En transpirant toutes nos fièvres
C'est à peine si nous aurions pu
Qu'il nous faut déjà rendre
Rien elle n'est plus rien
C'est à dire là où on la laissée
Écartelée aux heures passées
Que nous n'avions déjà plus
Dans son coin la honte
Veille de son petit sourire
Et nous rappelle
Ce que nous avions à y perdre
Comme ces petits morceaux de prés
Solidement campagnards
Qui posaient leurs dallages
Aux fils des orées coulevrines
Avant le village fait de goûts
Pour que tout soit ainsi
Car dans l'art de la pierre
Les paroles se calfeutrent
Souviens toi des ramages d'antan
Qui changeaient de bosquet
Se nichant en chaque porte ouverte
Comme si s'était un pardon
Hier une vieille langue en sabots de bois
Par une dentelle de mots précis
En aurait fait l'esprit comme une coiffe
Veux-tu encore de la poésie
Mais ne parlons plus d'hippocampes
A têtes de girafes
Dont nous parlaient les contes
Aux images d’Épinal
La petite barque assise au port
N'attend aucun secours des bleus
Navigateurs qui avec leurs écrans
Font des gestes ridicules
...
© Schawn
le 16 septembre 2019
Qui posaient leurs dallages
Aux fils des orées coulevrines
Avant le village fait de goûts
Pour que tout soit ainsi
Car dans l'art de la pierre
Les paroles se calfeutrent
Souviens toi des ramages d'antan
Qui changeaient de bosquet
Se nichant en chaque porte ouverte
Comme si s'était un pardon
Hier une vieille langue en sabots de bois
Par une dentelle de mots précis
En aurait fait l'esprit comme une coiffe
Veux-tu encore de la poésie
Mais ne parlons plus d'hippocampes
A têtes de girafes
Dont nous parlaient les contes
Aux images d’Épinal
La petite barque assise au port
N'attend aucun secours des bleus
Navigateurs qui avec leurs écrans
Font des gestes ridicules
...
© Schawn
le 16 septembre 2019
