Les murs de la ville contemplent la nuit les yeux vides
Pourtant les mots respirent pendant que nous pensons
Un silence tacite gît dans tous écrits avides
Il faut l'espace du temps pour vider une charpente
Il est curieux que le regard ne perçoive rien
En ouvrant son peignoir sur ces échardes rageantes
On ne sait pourquoi on met de l'ordre au miroir
Chaque lecture marche comme un éléphant qui se trompe
Pourtant les mots respirent pendant que nous pensons
Un silence tacite gît dans tous écrits avides
Il faut l'espace du temps pour vider une charpente
Il est curieux que le regard ne perçoive rien
En ouvrant son peignoir sur ces échardes rageantes
On ne sait pourquoi on met de l'ordre au miroir
Chaque lecture marche comme un éléphant qui se trompe
Les leurres du génie s'accrochent aux poutres du savoir
En toi se trouve tout les dangers de cette raison
Les degrés d'artifices souvent trop éclatants
Des rires non plus ne retiennent d'un œil sans vision
On avance en surprises qui se payent leurs lignes
En nombre de réponses certaines pour se montrer sûr
D'être en bonne route et croire en pénétrer les signes
...
© Schawn
le 7 Mars 2017
En toi se trouve tout les dangers de cette raison
Les degrés d'artifices souvent trop éclatants
Des rires non plus ne retiennent d'un œil sans vision
On avance en surprises qui se payent leurs lignes
En nombre de réponses certaines pour se montrer sûr
D'être en bonne route et croire en pénétrer les signes
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© Schawn
le 7 Mars 2017