© Abpv (2007)
Message reçu des astres affutés
Il nous reste à tordre les ombres qui s'effacent
Sans plus se chuchoter leurs chants purs
Sans plus se chuchoter leurs chants purs
Ni guérir des débâcles refoulées
Le livre s'endort mais ses empreintes restent
En maux qui se vêtent de ces "je ne sais pas"
Les petits grains des échos émissaires
Qui fleuraient bons te resteront donc muets
Le livre s'endort mais ses empreintes restent
En maux qui se vêtent de ces "je ne sais pas"
Les petits grains des échos émissaires
Qui fleuraient bons te resteront donc muets
Au ravisseur je dis prend soin d'elle
Avec les yeux de tous ceux qui voient
Puisque qu'enfin sa peine est perdue donne joie
Ainsi et seulement comme on polit un saphir
Que passe le présent meurtri
Au delà des guerres qui traversent l'azur
Voici la clef de l'avenir où commence le temps
Nos mains et nos fronts recevrons leurs matins
Et toi poème copeaux de peaux
Reprend ton flot qui dévide
Tous les caprices sur lesquels
S’appuient les bouches de ton chant
Puisque qu'enfin sa peine est perdue donne joie
Ainsi et seulement comme on polit un saphir
Que passe le présent meurtri
Au delà des guerres qui traversent l'azur
Voici la clef de l'avenir où commence le temps
Nos mains et nos fronts recevrons leurs matins
Et toi poème copeaux de peaux
Reprend ton flot qui dévide
Tous les caprices sur lesquels
S’appuient les bouches de ton chant
Quelle oreille merveille sera se taire ?
Sans troubler leurs silences d'arc en ciel
Leurs courbures où larmoient leurs plumages
Éventail lumineux dans l'errance des heures
La magie transforme le temps en élastique
Nul besoin d'autrui ni de genre pour s'affirmer libre
Ni temps d'hier lové comme un serpent
La liberté passe sans morale fuit qui s'impose
Danse donc en aiguillons d'encre expiatrice
Dans le creux des syllabes et des choses
Là où les yeux se plaisent sans prison
Pour naviguer là où commence les couleurs
...
@Schawn
le 1 Juin 2017