Ces vers sont en cocons et muent
Des sons de pages en oh la la déjoués
Ils donnent liberté au festin pour qui s'en sert
A son aise
L'art d'amour n'est pas de se faire admirer
Ni aux mots l'art de coudre des roses
Leur yeux rassemblent un cœur qui tient quelque chose
Venez donc
L'oiseau ne possède pas l'air qui le porte
Ni cette lecture l'unique de son voyage
Leurs ailes ne sont qu'ampleurs en gradins
D'agréables paissances
N’hâtez pas leurs marches dans vos inattentions
S'y promènent mille chemins du dehors à l'intérieur
Juste au milieu partagés entre ici et là-bas
Leur véritable place
Derrière leurs sandales ne cessent de rejoindre
Ce tellement à traverser qu'ils laissent poindre
Des siècles de nids douillets aux songes des chenilles
Qui complétement nus
Dans le blanc des pages sous leurs poids de fatigues
Recueillent quelques surprises qui tournoient en eux
Volées à la pupille de l'épié où naissent les aubes
...
© Schawn
le 15 avril 2024
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