Garnis de braises les mots
D'un rien de quoi que ce soit
Tiennent parfaitement l'immense
Dans chaque syllabe qu'on sonne
C'est des sons prodigieux qui ont froid
Au sein de la moitié qui complète le monde
Le dimanche d'un quartier cherche à les restituer
Leurs yeux voient debout chaque apparence
Dans leurs sphères de douleurs amères
Les enfants ne jouent plus sous les constellations
Rongés d'immondes triomphes les cœurs saignent
Leurs âmes pourries couchées dans leurs haines
Faites d'élans vers l'autre pour jeter tout leurs dédains
En restant larmoyants pour éviter toutes clémences
Les pensées closes marchent à l'ombre des amnésies
Chacun se hâte dans ses vêtements cérémoniels
Traverse le monde opaque l'air de pas y toucher
Comme des codeurs avec des airs d'écrans
Où tout disparait tout entier sans laisser d'empreinte
Face à face avec leurs boucliers il décorent ce nouveau village
Le ciel promène ses nuages au dessus du cirque
Les guerres trompent leurs espérances vaincues
Retranchés dans leurs gueules dominicales
Les Week end sont débarrassés d'une possible surprise
IL n'y a plus de poésie dis tu...Oui comme l'orgue de barbarie du marché qui chantait la live...
...
© Schawn
le 23 Mars 2025
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