Voici que passe plus souple l'homme heureux
Heurté intérieur sur les macadams où erre son cœur
Que le vent peigne ses cimes de moissons d'automnes
Pour soulever ses épaules un peu plus
C'est comme l'illusion que lui fit toucher
La cendre des amours qui n'étaient plus rien
Ceux-là qui par l'absence ne sont jamais venus
Et relevant la tête cet homme est devant lui marchant
La bise apporte ce qui manque aux inaccessibles horizons
Seule la graine est migrante et l'oiseau et l'arbre
Ridant le fil des eaux désolées et heurtées serpentant
Sous la pagaies des jours et le ciel sans plus d'hirondelle
Entendre la voix de la terre mérite que nous proclamions
Son silence devenu criant et sans pardon
Crier à l'oreille de tous les oublis
Son goutte à goutte pour se rappeler du céleste
Les longs sanglots de la nature qui font briller les astres
Clair-endormis voici ce qu'est l'hiver heurtant nos cœurs
Son visage est au deux sources des rives, rires et pierres
A suivre la respiration plastique de nos retraites gagnées
...
© Schawn
le 2 Novembre 2021
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