Les mots sont un mystère
Leur séjour un ciel assis
Qu'il faut user de toute ses forces
Pour ramasser leurs souffles
Et s'y frotter pour méditer
Immobiles indicibles
Ils sont ceux qui voient
Du centre de leurs calices
L'implosion des intérieurs
D'un œil tendu leurs oreilles dardent
Les précipices dans leurs nuages
Sont vers poussières et miels de langues
Outils mélodiques à colorier
Tout ça qui respire en corps
Le trône fait son nid en sa demeure
Du fond des moelles leurs plumes
Tremblent d'une encre qui se secoue
Diserte pour dénoncer l'usure
Où ils se plaisent d'être à la ligne
En plaintes virgule et leurs pommades
Larmes assoiffées s'ajournant de leurs poids
Pour lustrer ce qu'ils ont à garder
D'ici ou de là en éphémères et cris
Que livrent pour les nourrir ces empreintes
De n'avoir pour tout bien que leurs choses d'emprunt
...
© Schawn
le 31 Août 2022
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