Les mots désormais plus hauts
Que des vertiges ont des racines
Qui remontent au-delà d'un Éden
Au moment précis où leurs voix
Justement devraient attaquer
Leurs vers se bouchent les oreilles
Et tiennent leurs yeux fermés
Brouillant un peu la vue du poème
Dans de presque obscurs mystères
Depuis au centre il y a un visage
Lecteur assis se découpant
Sur la blancheur d'une page
Il se tient au milieu du grabuge
Et baille très longuement
Sa triste mélancolie d'encagé
Mais dés lors maitre des lettres
Qu'il range dans chaque chose
Il observe néanmoins le monde en face de lui
Et sa verse alors s'effondre comme une pluie
Dans l'espace entier des lignes rêveuses
Qui se dispersent sans aucune indulgence
En se dénudant lentement en lumière
Par petites syllabes prises de frissons
Qui s'engouffrent comme canaux irriguant
Des perles y sont immergées quasi-invisibles
Qui viennent à se fixer sur ce point qui s'agrandit
En pensées si intenses qu'elles varient même en couleurs
Quel truc a donné sa clef de sous-entendus
Dans la gamme des sons qui plaisent en Jam
Et qui répond immédiatement à son tu
Dés qu'il est libéré
...
© Schawn
le 18 Aout 2022
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