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Dans la cornée où tout se désaimante dans la flamme
Aux bouquets des hiéroglyphes aux cendres des années
La circulaire passion d’encre est un cheval de papier
L’endormie bienheureuse filtre ce noir charbon d’être
Et squelette la citadelle en galops traceurs d’immensités
Les doigts qui sont sonores fixent les médailles des langues
Tout ce qu’ils sèment en lentes graines dans les spires prunelles
Versent au surgeon des gorges l’eau des flamboyantes bouches
Sourdes breloques qui engendrent en l’intime les mondes fleuris
Délicieux mots fantômes silencieux des merveilleuses veillées
A peine aurions nous pu naître au langage magique avec des flèches
Voyelles endimanchées crochetant fines les biceps dentelles du yogi
Pour draper la plaie du voyage qui transpire nos tropicales fièvres
Par amour de l’amour tout en cheveux et seins et discrètes avidités
Dans tous les grommellements d’oxygènes il nous faut rendre grâce
Terre plus qu’humaine est la carte des sublimes badauds de l’index
Transis dans les tableaux du temps et hors la niaiserie des combats
Pour y voir clair sur les chemins que l’on charge d’émotions intenses
Lorsqu’on ne bâtit plus l’édifice comme un masque hissé dans le donc
Dans la cage du ciel, orpailleur, imagine l’envers et tout sera changé
...
© Schawn
le 15 Mars 2008
Aux bouquets des hiéroglyphes aux cendres des années
La circulaire passion d’encre est un cheval de papier
L’endormie bienheureuse filtre ce noir charbon d’être
Et squelette la citadelle en galops traceurs d’immensités
Les doigts qui sont sonores fixent les médailles des langues
Tout ce qu’ils sèment en lentes graines dans les spires prunelles
Versent au surgeon des gorges l’eau des flamboyantes bouches
Sourdes breloques qui engendrent en l’intime les mondes fleuris
Délicieux mots fantômes silencieux des merveilleuses veillées
A peine aurions nous pu naître au langage magique avec des flèches
Voyelles endimanchées crochetant fines les biceps dentelles du yogi
Pour draper la plaie du voyage qui transpire nos tropicales fièvres
Par amour de l’amour tout en cheveux et seins et discrètes avidités
Dans tous les grommellements d’oxygènes il nous faut rendre grâce
Terre plus qu’humaine est la carte des sublimes badauds de l’index
Transis dans les tableaux du temps et hors la niaiserie des combats
Pour y voir clair sur les chemins que l’on charge d’émotions intenses
Lorsqu’on ne bâtit plus l’édifice comme un masque hissé dans le donc
Dans la cage du ciel, orpailleur, imagine l’envers et tout sera changé
...
© Schawn
le 15 Mars 2008
1 commentaires:
(...mise à jour des commentaires laissés anciennement sur ce texte et devenus inaccessibles faisant suite au déménagement de ce billet jusqu'ici...avec toutes mes excuses pour ce long retard... travail long et fastidieux...)
3 commentaires:
Maria-D a dit…
... c'est délicieux ...
20 mars 2008 10:37
Kaïkan a dit…
Et me voilà chevauchant les mots en conquête de sonorités retrouvées ...
Qu'il est bon de se poser à nouveau en ces lieux ...
26 mars 2008 16:02
anaka a dit…
comme elle est belle cette musique. dis-moi qui joue, please...
a.
13 avril 2008
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