Perchées sur leurs couleurs
Axées par leurs aubiers
Elles papotent d'écorces tendres
Et font tomber leurs cris
Allons où elles veulent boire
Ces bouches d'encre
L'antique écriture forge les libers
Le temps fait tant en pas
Livre demain ou jamais
Tout s’élève d'un seul corps
Croît la lumière et l'ombre
Délivre chaque sève qui veut
Prendre la barre
Bleu en peau je me plie au souhait
Ce fil même dévide l'or
Filons ses vents secrets
Quand tant l'eau incréé
Salut les grands miroirs
...
© schawn
le 7 Novembre 2011