L’œil assemble les souffles des jours
Fait provision des houles en couleurs
Cogite à ceci médite à cela
Tout est fuyant
Comme les vents sans date, flâne
Pavane sur les coussins de beautés
Enroule dans l’oreille sorcière
L'envol bruissant
Là des becs émiettent mille joyaux
A coups de sornettes d'aises à l'azur
Depuis ces houppes serties d’or
Et tisseuses de temps
Sans bride dans la galante auberge
Sans autre monnaie que chemin suivre
Parmi la grêle des lumières et des ombres
D’espaces aimants
Puis sur la bouche bleue des nuages
Poser ses baisers blancs dans la course
Offrandes en cendres pupilles grandies
Le cœur brûlant
...
© Schawn
le 25 aout 2009