Discernes tu ce que réplique ta présence
Cette distance remplie de toute sa dispersion?
La caresse des bleus à ton sourire d’appel
Fait dans sa foulée de yeux rieurs sa récolte
Aux lyres des quetzals tous ces chants offerts
Leurs voix meurent si dans l'acquis on les emprisonne
Alors je prends ta main car elles savent m’y conduire
Pour que nous allions aux nues des innocentes visions
Maintenant je sais les flagrances de tes pluies
Je les reconnaîtrais comme le vent qui les sèche
Dans le grelot des choses où je te bois je te mange
D’eux j'appris la réciproque tu sauras m’y trouver
La racine avant l’assaut aux crépuscules des nuits
Cette fleur tatouée au long cours de la navigation
Sous les peaux l’esprit à naître au moindre touché
Qui comble en plénitude l’énigme de l'éloignement
Dans cette demeure il y a la douceur nomade
Et à venir tout son univers à goûter côte à côte
Avec pour seule exigence que se l'offrir l’un l’autre
Et le rendre lumineux à ceux qui nous l’ont accordé
...
© schawn
le 21 Mai 2009