C’est ici à l’envers de la cour
Aux petits creux des choses
A l’aguets de l’oreille loin
En sa peau par le mot
Qui coule si délicat
En silences
Si bons
Temps
Déplie ton printemps
Rajoute tranquille un bourgeon à mon cœur
L’énamourée soit pure et lente
Quand craquelle la coquille
Vers l’innombrable bleu
Blanc draps des courbes
Qui conte la source
Et l’éclosion
Des jours
Joie
Au mille tendresses
Aimante l’inconnue moitié qui la complète
C’est ici sous le vent des aurores
Et des crépuscules hallucinants
Où va ma sève en chair choir
Dans l’eau de son miroir
En langage de plume
Qu’en lents chants
Je s’offre
...
© Schawn
le 20 Fevrier 2009