
Si il te dit de son air tac tic dévira t –elle sa lenteur du soir
Avec en dehors l’indigo de nuit aux persiennes entrebâillées
Et son arpège de bruits feutrés en coulures astronomiques
En mots venus s’offrir à une plume tentant de les redresser
Avec ses lutins de chevet qui tiennent la garde de l’espérance
Si bien que souvent en riant ils violent les choses discursives
Et grands joueurs me parlent de vaisseaux ou de Mary Poppins
Par ses moissons à effets de serre aux fontes de nos larmes
Ma chaume est sous la cendre bleu d’une langue de lune
Créatrice de douceurs et taquine dans son berceau des rêves
Qui voit dans la nuit la naissance de l’aurore découvrir l’infini
Avec le temps escargoté de l’attente et ses grands yeux d’enfants
Qui des copeaux d’idées en enlève le secret pour le porter au jour
Dans l’appel chorégraphique du dire et ses yeux en mouvement
Où la trace du temps par toi est drapée comme un pèlerin du verbe
pour frapper à ta porte son silence qui n'est autre que lui même
© schawn
le 20 Juillet 2008
1 commentaires:
(...mise à jour des commentaires laissés anciennement sur ce texte et devenus inaccessibles faisant suite au déménagement de ce billet jusqu'ici...avec toutes mes excuses pour ce long retard... travail long et fastidieux...)
2 commentaires:
Colette a dit…
Belle coïncidence: hier soir bonheur d'écouter Susan en "live" et la retrouver ici mais surtout heureuse comme à chaque fois de lire "ton silence"
23 juillet 2008 09:38
a, à b a dit…
tes mots
font
une trace
dans
mon coeur...
a.
24 juillet 2008 10:18
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