On entend une voix dans la robe du monde
Une peau comme une page de choses imprimées
En nues sans leurs cages et belles à aimer
Chaque frissons où roulent nos luttes si profondes
Présence figée des mots dehors dedans
Solitaires lancés dans la fête où s'ancrent
Fastueux les songes des levées
Dans l'embrasement s'évapore un joyaux
Fleurant bon la caresse des gestes offerts
En empreintes de vents orfèvres à faire
Des splendeurs de tous nos arts oripeaux
Présence figée des mots dedans dehors
Solitaires lancés dans la fête des encres
Dans vos lieux y dorment leurs levées
Aux rendez vous des bouts de courses impeccables
L’œil du tailleur retrouve un quelque chose
Il faut y puiser les charges intenses l'osent
En somme garder dans ses moelles son vocable
...
© Schawn
le 30 Novembre 2012
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