Ballet en frettes j’aime ta porte vers cette île solitaire
Du nous qui me rapproche qui m’aimante qui s’égraine
Pour s’accorder aux cendres aphones de son silence bavard
En passant de caresses tu éveilles d’horizons où je galope et flâne
Dans la courbe des ondes jusqu’à unir nos voix de rosace et de bouche
Dans le chacun en chacun se tendre jusqu’aux murs pleureurs
Qui proclament d’une oreille gourmande le suc des fruits parfaits
Bon aventureux éther qui prend en balade par la main le temps
Et transforme en clarté les noires ombres prisonnières d’hier
Comme un pouls bicéphale en dedans demande sans cesse un flot
Par delà la balance des plaies qui de nous s’effacent en se taisant
© Schawn
le 13 Octobre 2007
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