samedi

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Demi-veille rien atteindre
Du lierre grimpe aux aiguilles
Qui sautent ça et là vagues
Dans l'immense fatigue vaine

On apprend à voir vieux
Le vide humain sans but
Dans ce réseau qui danse
A l'envers de la cour

Les hommes jamais s’achèvent
Qu'en plus de parler faux
Ont comme confins des nœuds
Au très grand ronge parole

Les pauvres s'y taisent brisés
Et la ronde de la lune
Fait gémir les vieux loups
Qui éteignent leurs regards

Dans cette bataille des faims
Leurs chemins glacés vont
S'enfermer pour pleurer
Comme seule vie leurs mensonges

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@ Schawn
le 13 Septembre 2017