Il faut boire les mots nouveaux
C'est une sève à faire fleurir
Et les azurs et les épines
Même cette trace s'en empare
Puis tout se déroule
Dans un silence qui pousse ses lignes
Et qui poursuit sa route dans son dessein
En se grattant la tête et l'on avance
Tout de suite la langue enlevée
Cherche un détail absolu
Dans cet automne qui postillonne
Des notes d'or sur mes trottoirs
Et le pied de derrière passe devant
Marche et attend de voir qui happe
Dans ces instants en dispersions
Cette coulée qui se dérobe
Il pleut trop de couleurs
Quand l’œil n'y arrive plus
Tout est dans le promeneur
Qui prend à celles retenues
Sous son couvercle le jour
Remue toutes ces braises d'un vent
Il s’éclate comme il peut faut croire
Il coince son corps dans son col frileux
...
@Schawn
le 12 Novembre 2019
C'est une sève à faire fleurir
Et les azurs et les épines
Même cette trace s'en empare
Puis tout se déroule
Dans un silence qui pousse ses lignes
Et qui poursuit sa route dans son dessein
En se grattant la tête et l'on avance
Tout de suite la langue enlevée
Cherche un détail absolu
Dans cet automne qui postillonne
Des notes d'or sur mes trottoirs
Et le pied de derrière passe devant
Marche et attend de voir qui happe
Dans ces instants en dispersions
Cette coulée qui se dérobe
Il pleut trop de couleurs
Quand l’œil n'y arrive plus
Tout est dans le promeneur
Qui prend à celles retenues
Sous son couvercle le jour
Remue toutes ces braises d'un vent
Il s’éclate comme il peut faut croire
Il coince son corps dans son col frileux
...
@Schawn
le 12 Novembre 2019