© ABPV
Prodige aux apparences vides
Les mots tiennent la chair qui poursuit
On ajoute comme on mise et ça se déplie
Dans le claquemure des paysages écrans
Qui remuent le temps à malaxer notre glaise
Les mots tiennent la chair qui poursuit
On ajoute comme on mise et ça se déplie
Dans le claquemure des paysages écrans
Qui remuent le temps à malaxer notre glaise
Sous nos couvertures d'être vivant
On se donne l'air comme on passe
On se donne l'air comme on passe
Empanachés de nos hoquets boiteux
On guetter des signes l’œil aux aguets
De plus en plus vite pour tout oublier
Puis on se tord librement à lisser nos airs
Aux nombres des petits regards malins
On guetter des signes l’œil aux aguets
De plus en plus vite pour tout oublier
Puis on se tord librement à lisser nos airs
Aux nombres des petits regards malins
Calés solidement entre nos linges et notre tignasse
Semblables aux degrés pulsés de notre cailloux
Et bien que la fatigue tient tout
On entend s'enfoncer dans le retard
De notre e-monde aux yeux humains
Habilement dupés des faux airs émerveillés
Car il s'agit de trouver la force
Et bien que la fatigue tient tout
On entend s'enfoncer dans le retard
De notre e-monde aux yeux humains
Habilement dupés des faux airs émerveillés
Car il s'agit de trouver la force
Dans nos envols d'idées aux poings fermés
Immenses les horizons où elle s’appuie
A cause des trucs ronflant dessous nos tristes fronts
On dit qu'à farce d'habitudes
On voit plus haut qu'une girouette
Et mille fois plus loin que le léger
Qu'un petit vent de peines à peine agiterait
...
© Marzhin Schawn
le 15 Septembre 2016
Immenses les horizons où elle s’appuie
A cause des trucs ronflant dessous nos tristes fronts
On dit qu'à farce d'habitudes
On voit plus haut qu'une girouette
Et mille fois plus loin que le léger
Qu'un petit vent de peines à peine agiterait
...
© Marzhin Schawn
le 15 Septembre 2016