L'heure va comme s'emparent de tout ces paysages abondants
Sous nos ciels griffés tout est prompt au trépas désormais
Peut être des précieuses aux temps aiment figer les moindres fruitières
Les mots vont partout sans repos pour dire le faux du vrai
La beauté de l'art acrobate appartient au lisible
Il prend la peau d'un ciel ou d'une ligne à plumes bariolées
Et courre se réfugier en bon lieu aux fonds des songes creux
Dompté par les lourdeurs acquises à vivre en citadelles
Une seule fiction vous renverse et c'est une énigme saillante
Un rêve transformé incrusté de petits riens qui grouillent
Etre son pitre devant ceux aveugles aux paroles terrestres
Et ceux tombés sur leurs culs happés par je ne sais quoi
Dans toutes bonnes adresses on bouge des syllabes pour se distraire
Avec un air détaché de nunuche emplie de rires
Des grisés essayent leur dire pour croire comme une fin le corps
Et ça vous accroche culbuté dans des roulis de baves
Des boulevards à trier où abondent des idiomes débiles
Il faut des miroirs aux sots chasseurs mus par le couvert
Mandataires de sanglots qui se chargeraient de prêcher
Leurs cécités sans issue à des pauvres chiens enragés
Et ces misères sous des banderoles drapent de somnolences
Le mugissement immense des adages qui sont tombés
Puis s'éloignent avant d'être eux mêmes humus d'une fière bande
Souris pourtant quelle gloire se fait sans qu'elle ne cesse de poindre
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© Schawn
Le 02 Mars 2015