Vers sang où tes yeux vont brûler
Entières sont les pauvretés des velours
Où des cris pales te réclamaient
Des guenilles ploient désormais leurs charges
Dans leur intenses fibres imbibées
Et puisent et croissent et mènent
Qui sans être sur la route veux tu voir
Dans ces aveuglantes bavardes clameurs
Autrement que pourvues d'épouvantes
Appelle leur silences plus polis
Avec des yeux ballants moins farouches
Et tout sera mûr en tes plaies
Strike les plus belles à la lampe
Des tronches rondes comme des boucles
Dans leur vieux habits de lettres inutiles
Oui grimpe en poursuivant l’échelle
Des signets et fables émises
Pour demeurer humaines plus longtemps
Butins marins des poum-poums
Des oiseaux volent affolés
Sans savoir où aller
Esquisse de danses guerrières ?
Cliquetis lissés de tabacs ?
Vers où aller bercer leurs exits
Oui je vais rouler leurs petites choses
Dans l'ampleur des vents
Creux des perrucheries
Elles resteront accordées
Pour entendre des cloches
Où écouter mes pluies
...
© Schawn
le 11 Janvier 2014