Les heures une à une liées
Aux premiers feux de lune
Délivrent leurs rancunes
Sur la mer couleur acier
Où vont elles remplies de charmes
Ces flammèches qui s'arriment
Dans le puit noir des rimes
Traversées de rayons calmes
Danser dans leurs éventails
Ces tragiques frivolités
Où les roses fanées n'étaient
Que des parures de batailles
Qu'un soleil de crépuscule
Balaye en phare de nuit
Qu'alarmes franches appuient
De riants malins calculs
Dans le bercement des lignes
En tendres envols d'aveux
Que bruits marins choient de vœux
Pour les bercer de mille signes
…
© Schawn
Le 16 Septembre 2025

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