Savourer le jour ce n'est certes pas tout
Les astres tournent sans jamais se lasser
Un peu comme des vagues roulent sur une plage
Ou des lignes d'écriture plongent dans les regards
Quel invisible onde les porte
Sinon que leurs flots en nous-même y prennent rendez-vous
Y veillent et vacillent toujours plus neufs
Dans leurs langages qui en eux grandissent
En faisant sonner vieux l'ancien dire de tous vestiges
Quel indicible monde importe
L'instant même où ils s'attèlent
Ou les œuvres hallucinées des vers qu'ils inspirent
Couchées là dans les lumières
Des jours comme des nuits
...
© Schawn
le 04 Avril 2025
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